mercredi 21 août 2019

LA SOCIETE CIVILE, UN BIEN NECESSAIRE


Plusieurs publications sur Fb ou/et Twitter attaquent, bille en tête et sans discernement, la « Société Civile » dans notre pays, parfois dans des termes diffamatoires. Je ne sais ce que savent ces auteur(e)s de la réalité de cette « Société Civile », ni l’expérience pratique qu’ils/elles en ont. Mais, de la manière dont ils/elles l’interpellent, l’accusent de tous les maux, voire la condamnent, je subodore qu’elles/ils en ont à peine entendu parler et qu’ils/elles sont comme « ce chrétien qui a entendu sonner une cloche mais qui ne sait pas dans quelle église »
Pourquoi les prendre au sérieux, alors, me direz-vous ? Je ne sais pas. Peut-être, ai-je l’espoir de les éclairer en leur expliquant que « La société civile n’est pas l’Etat ; qu’elle n’est pas un service public relevant d’une quelconque administration ; qu’elle n’est pas leur sous-traitant. »
Par conséquent, pour avoir une Société Civile forte, innovante et efficiente, il appartient à toutes/tous les citoyen(ne)s soucieux(ses) de progrès sociales, d’équité et de respect des droits de s’investir pour vivre la réalité de la Société Civile de chez nous et faire avancer le train, qui n’est pas encore un TGV, loin s’en faut !!

Définition empruntée à mon amie Siham (2012) :
« Une ONG est une association d’origine privée (par opposition à publique), à but non lucratif (OBL au Canada), indépendante sur les plans politique et financier, œuvrant pour l’intérêt public. Certains auteurs l’appréhendent comme une « organisation non marchande » pour justifier sa relative similitude avec l’entreprise.
« Elle est apparue après la seconde guerre mondiale. Depuis, elle a investi des domaines de plus en plus vastes et variés et pris une dimension multinationale. Cependant, cette progression fulgurante cache une grande diversité en taille, en domaine d’intervention et en orientation, suivant leur d’implantation et, surtout, en mode de fonctionnement. Dans le même temps, pour des raisons endogènes et exogènes, l’évolution de l’ONG a imposé sa professionnalisation, souvent sous la contrainte des autorités publiques et/ou les bailleurs de fonds et, parfois, pour des considérations de gouvernance.
« Cette professionnalisation a, par ailleurs, généré des besoins en compétences et en expertise spécifiques qui ont provoqué le recrutement de personnes qui ne sont pas forcément dans la « logique militante » qui a fondé et qui fonde toujours l’ONG, en particulier, celles agissant dans les domaines des droits de l’homme et du développement socio-économique et environnemental. »

Définition empruntée à Wikipédia (2018) :
« Mise en avant par les grandes organisations internationales, comme l’ONU, la « société civile » désigne l'ensemble des associations à caractère non gouvernemental et à but non lucratif qui agissent comme groupes de pression pour influencer les politiques gouvernementales dans un sens favorables aux intérêts de ceux qu'elles représentent. 
« Il s'agit donc de l'auto-organisation de la société, en dehors ou parallèlement au cadre institutionnel politique, administratif ou commercial. La société civile sous cet angle est moins un donné qu'un domaine de la société à renforcer ou à construire. »
Casablanca, le 21 août 2019

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