Plusieurs publications sur Fb ou/et Twitter
attaquent, bille en tête et sans discernement, la « Société Civile »
dans notre pays, parfois dans des termes diffamatoires. Je ne sais ce que
savent ces auteur(e)s de la réalité de cette « Société Civile », ni l’expérience
pratique qu’ils/elles en ont. Mais, de la manière dont ils/elles l’interpellent,
l’accusent de tous les maux, voire la condamnent, je subodore qu’elles/ils en
ont à peine entendu parler et qu’ils/elles sont comme « ce chrétien qui a
entendu sonner une cloche mais qui ne sait pas dans quelle église »
Pourquoi les prendre au sérieux, alors, me
direz-vous ? Je ne sais pas. Peut-être, ai-je l’espoir de les éclairer en
leur expliquant que « La société
civile n’est pas l’Etat ; qu’elle n’est pas un service public relevant d’une
quelconque administration ; qu’elle n’est pas leur sous-traitant. »
Par conséquent, pour avoir une Société Civile
forte, innovante et efficiente, il appartient à toutes/tous les citoyen(ne)s
soucieux(ses) de progrès sociales, d’équité et de respect des droits de s’investir pour vivre la réalité de la Société
Civile de chez nous et faire avancer le train, qui n’est pas encore un
TGV, loin s’en faut !!
Définition empruntée à mon amie Siham (2012)
:
« Une ONG est une association d’origine
privée (par opposition à publique), à but non lucratif (OBL au Canada), indépendante sur les plans politique et
financier, œuvrant pour l’intérêt public. Certains auteurs
l’appréhendent comme une « organisation non marchande » pour justifier
sa relative similitude avec l’entreprise.
« Elle est apparue après la seconde
guerre mondiale. Depuis, elle a investi des domaines de plus en plus vastes et variés
et pris une dimension multinationale. Cependant, cette progression fulgurante
cache une grande diversité en taille, en domaine d’intervention et en
orientation, suivant leur d’implantation et, surtout, en mode de
fonctionnement. Dans le même temps, pour des raisons endogènes et exogènes,
l’évolution de l’ONG a imposé sa professionnalisation, souvent sous la
contrainte des autorités publiques et/ou les bailleurs de fonds et, parfois,
pour des considérations de gouvernance.
« Cette professionnalisation a, par ailleurs,
généré des besoins en compétences et en expertise spécifiques qui ont provoqué
le recrutement de personnes qui ne sont pas forcément dans la « logique
militante » qui a fondé et qui fonde toujours l’ONG, en particulier, celles
agissant dans les domaines des droits de l’homme et du développement
socio-économique et environnemental. »
Définition empruntée à Wikipédia (2018) :
« Mise en avant par les grandes organisations
internationales, comme l’ONU, la « société civile » désigne
l'ensemble des associations à caractère non gouvernemental et à but non
lucratif qui agissent comme groupes de pression pour influencer les politiques
gouvernementales dans un sens favorables aux intérêts de ceux qu'elles
représentent.
« Il s'agit donc de l'auto-organisation de la société, en dehors ou parallèlement
au cadre institutionnel politique, administratif ou commercial. La société civile sous cet angle est moins un donné qu'un
domaine de la société à renforcer ou à construire. »
Casablanca, le 21 août 2019
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