dimanche 17 mai 2020

17.05 - Covid 19-Où en sommes nous des vaccins et des médicaments ?

Les débats sur les conditions du déconfinement, de la reprise économique et, surtout, du monde d’après ont été occultés, pour un moment par l’actualité du monde des « affaires pharmaceutiques », qui nous a ramenés à la réalité de ce qui nous attend ou ce qui y ressemble.

Pour faire le point de l’avancement des recherches de vaccin et de traitement, le texte, ci-après, dresse un état exhaustif de la situation, dont il ressort que même si des progrès sont enregistrés ça et là, l’attente risque d’être longue. En tout cas, bien au-delà de la fin du confinement dans la grande majorité des pays qui ont adopté ce mode de limitation de la propagation du virus.

Or, alors que tout le monde serait en droit d’attendre la mobilisation des forces pour la production de traitement efficace contre le minuscule virus et, plus tard, d’un vaccin à la portée de toutes et de tous, voilà que les entreprises américaines grandes et petites de la santé se lancent dans un positionnement pas seulement indécent et incroyablement cynique, mais abjectement inhumain, sachant qu’aucune d’entre elles n’a encore rien de concret à mettre sur le … marché.

·     SANOFI[1] : Ce laboratoire « français » sou grande influence américaine n’a pas hésité à annoncer en pleins crise sanitaire que « Sanofi servira les États-Unis en premier s'il en trouve un, puisque le pays "partage le risque" des recherches menées à travers un partenariat, a indiqué le directeur général du laboratoire français Paul Hudson à l'agence Bloomberg. Le gouvernement américain "a le droit aux plus grosses pré-commandes", a expliqué Paul Hudson, en raison de sa prise de risque dans la recherche d'un vaccin au côté du géant pharmaceutique.

·     Gilead[2] : Le 12 mai 2020, ce laboratoire américain a annoncé avoir accordé des licences volontaires à cinq génériqueurs d’Inde et du Pakistan pour produire et vendre des versions génériques de son médicament remdesevir actuellement testé contre le COVID-19. De fait, les génériqueurs marocains ne pourront pas produire localement le médicament s’il s’avère efficace, d’autant plus que ce dernier est protégé dans notre pays par un brevet d’invention au moins jusqu’en 2031.

·     MODERNA[3] : Pour rattraper les tragiques ratés de sa gestion de la pandémie, Donald Trump lance, le 15.05.2020, l’action « Warp speed » qui consiste à « trouver un vaccin contre le covid-19… d’ici fin 2020. Avec des chiffres précis : 100 millions doses du vaccin disponibles en novembre, 200 millions en décembre et 300 millions d’ici janvier[4] ». Il en confie le pilotage à un binôme composé du général d’armée Gustave Perna et de l’expert maroco-belgo-américain, Moncef Slaoui, actionnaire de l’entreprise de biotechnologies Moderna !! Une entreprise qui travaille, déjà sur un vaccin contre le coronavirus et qui aurait bénéficié de fonds.


Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plus_grandes_entreprises_pharmaceutiques

Covid 19-Vaccins et médicaments : les délais évoqués et le point sur les avancées

14.05.2020 - La Rédaction[5]

Alors que la création d'un vaccin a été estimée à un an dans le scénario le plus positif par l'Agence européenne du Médicament, une nouvelle molécule a été identifiée pour lutter contre le Covid-19.

La course au vaccin contre le coronavirus se poursuit et l'attente risque d'être longue. Dans ses estimations les plus optimistes, l'Agence européenne du Médicament (EMA) a estimé la durée des recherches à au moins un an. "Nous pouvons voir la possibilité si tout se déroule comme prévu que certains [vaccins] soient prêts à être approuvés d'ici un an", a fait savoir Marco Cavaleri, directeur de la stratégie à l'EMA lors d'une vidéoconférence. En attendant ce fameux vaccin, les expérimentations pour traiter le Covid-19 s'accumulent, avec plus ou moins de succès. Aucun traitement officiel n'a été identifié, mais tout dernièrement, une molécule a été considérée comme prometteuse.

L'Agence nationale de sécurité du médicament vient d'autoriser le lancement d'un nouvel essai clinique, "miR-AGE", afin de tester cette molécule appelée ABX464, choisie pour ses propriétés anti-inflammatoires et antivirales, mais aussi pour sa capacité à réparer les tissus. Cet essai, réparti dans plusieurs établissements hospitaliers français et européens, sera mené sur 1 000 patients. "Il s'agit d'un médicament administré une fois par jour par voie orale sous forme d'une petite gélule", explique le

Dr Philippe Pouletty, président du Conseil d'administration d'Abivax, à l'origine de la molécule, cité par L'Express.

Existe-t-il un vaccin contre le coronavirus ?


·      Vaccin ARN. Pour l'heure il n'existe pas de vaccin contre le Covid-19, mais une trentaine de start-up et entreprises travaillent à la conception d'un vaccin contre ce nouveau coronavirus. Certaines de ces sociétés — à l'instar de Moderna qui espère une mise sur le marché début 2021 — appliquent une nouvelle stratégie vaccinale. "Elle consiste à injecter directement un ARN [Ndlr : un morceau de patrimoine génétique] synthétique chez l'homme, qui va permettre à l'organisme de produire directement une des protéines du coronavirus. L'objectif est que le patient développe une résistance spécifique au virus, en produisant des anticorps neutralisants contre cette protéine", a expliqué au Figaro Olivier Schwartz, directeur de l'unité virus et immunité à l'Institut Pasteur. 

·      Mutation faible. La bonne nouvelle, dans la course à l'élaboration d'un vaccin, est que le virus aurait une évolution lente. Andrew Rambaut, biologiste spécialiste de l'évolution moléculaire à l'Université d'Edimbourg, a déclaré dans le magazine Science que le nouveau coronavirus connaissait deux mutations mensuelles : "C'est environ deux à quatre fois plus lent que la grippe", a-t-il commenté. De plus, Peter Thielen, généticien moléculaire à l'université Johns Hopkins a expliqué dans le Washington Post : "À ce stade, le taux de mutation du virus laisse penser que le vaccin développé pour le SRAS-CoV-2 serait un vaccin unique, plutôt qu'un nouveau vaccin chaque année comme le vaccin anti-grippe."

·      Institut Pasteur, Allemagne, Japon... Plusieurs travaux notables sont à notifier. L'Institut Pasteur, une fondation française, a entamé l'élaboration d'un vaccin à partir du virus atténué de la rougeole. Début mai, le laboratoire biotech nantais Ose Immunotherapeutics a fait savoir qu'il travaillait actuellement au développement d'un vaccin prophylactique contre la Covid-19. Le procédé établi par la société vise à stimuler les lymphocytes T, c'est-à-dire les cellules responsables de la défense immunitaire sur le long terme. La société allemande, CureVac, espère lancer ses premiers tests d'ici juillet et mettre sur le marché un vaccin à l'autonome. Anges, un laboratoire nippon, va prochainement tester un vaccin ARN sur des animaux. L'entreprise américaine Johnson & Johnson a sélectionné un vaccin-candidat, il sera expérimenté sur l'Homme d'ici septembre, la mise sur le marché est prévue début 2021. Enfin, le sérum élaboré par l'université d'Oxford est entré en phase d'expérimentation sur l'Homme, l'équipe de recherche a évalué à 80% les chances de réussite du projet.

·      ACT-A, un projet mondial. Ce projet de vaccin, sous l'égide de l'OMS, est cofinancé par des donateurs privés et publics. A l'issue d'une collecte de fonds, 7,4 milliards d'euros ont été récoltés. La France a participé à hauteur de 500 millions d'euros. Emmanuel Macron a souligné que le futur sérum devra être "un bien public mondial". 

Quelles pistes de médicament contre le coronavirus ?


Variété De Différents Comprimés Comprimés Capsule Tas Mélange ...

·      L'azithromycine : Le protocole du Pr Raoult repose sur l'administration de l'hydroxychloroquine couplée à l'antibiotique azithromycine. Pour enrayer le coronavirus, trois médecins généralistes ont associé cet antibiotique à du zinc. Le docteur Gastaldi, l'un des praticiens, a expliqué au Parisien : "On a réfléchi sur ce qui pouvait augmenter l'effet de ce médicament. Le zinc est très efficace pour cela. On ajoute deux gélules d'Effizinc dans le protocole. Toujours de manière empirique, on a ajouté du Singulair, utilisé chez les personnes asthmatiques, pour son rôle d'anti-inflammatoire sur les tissus interstitiels pulmonaires. Chez les formes sévères, on ajoute de l'héparine à faible dose, pour prévenir les thromboses, les phlébites et les embolies pulmonaires, fréquentes avec le coronavirus." Pris précocement, les résultats de ces associations semblent encourageants. "Depuis quelques semaines, nous avons tous les trois prescrit ce traitement à tous nos patients atteints du coronavirus. Pour ma part, cela représente plus de 200 patients. J'ai eu seulement deux cas graves nécessitant une hospitalisation et qui sont sortis depuis. […] Si on se fie aux données connues sur la maladie, sur, au minimum, 200 cas, on aurait dû avoir au moins deux décès et une quarantaine d'hospitalisations." 
Un des avantages de l'azithromycine est sa toxicité limitée. Ce médicament "est largement prescrit tous les hivers chez les enfants et les adultes, sans effets secondaires. Il n'y a aucune raison de s'en priver dès les premiers symptômes. Ce serait formidable de sauver des vies ! ", a développé le
Dr Gastaldi. Toutefois, ces résultats restent fragiles. En effet, il ne s'agit pas d'une une étude multicentrique et randomisée. De plus, les patients traités n'ont pas été testés positifs au Covid-19.

·      Le tocilizumab : L'une des dernières pistes évoquées est celle du tocilizumb. Certains patients gravement atteints par le nouveau coronavirus présentent un syndrome d'orage cytokinique. Cette pathologie est une réaction inflammatoire excessive notamment liée à un excès d'interleukine-6 (une protéine sécrétée par les lymphocytes qui activent la réaction immunitaire). Pour éviter une réponse immunitaire excessive, des molécules inhibitrices d'interleukine-6 pourraient être administrées. Le traitement privilégié serait le tocilizumab, commercialisé par le laboratoire Roche sous le nom d'Actemra. Une étude chinoise fait état de ce protocole. "Une dose unique de tocilizumab a été utilisée chez 21 patients en Chine souffrant d'un syndrome respiratoire sévère au cours d'une infection au CoviD-19, à la dose de 400 mg par voie intraveineuse, en plus d'un traitement de routine. En quelques jours, 90% des patients se sont rétablis et les opacités pulmonaires ont disparu", a expliqué dans Le Figaro Julien Lion, post­doctorant au sein d'une unité de recherche Inserm de l'Hôpital Saint-Louis, à Paris. Par ailleurs, l'hôpital Necker va entamer une expérimentation d'un autre inhibiteur d'IL-6, le sarilumab.

·      L'EIDD-2801 : Un antiviral testé sur des cultures de cellules des voies respiratoires humaines a inhibé la réplication virale du SARS-CoV-2, du MERS-CoV et du SARS-CoV-1 sans entraîner de toxicité. Ce traitement n'a pas encore été testé sur les souris pour le Covid-19, mais son efficacité sur l'animal a été démontré pour le MERS et le SRAS. Dans la revue Science Translational Medicine l'équipe de recherche a estimé que "si un autre virus du type SARS ou MERS devait se propager à l'avenir, [l'EIDD-2801] serait probablement sensible à l'activité antivirale de ce traitement". Dans un communiqué, Timothy Sheahan, premier auteur de l'étude, a expliqué : "Cet antiviral pourrait être évalué dans le cadre d'une utilisation compassionnelle et d'essais cliniques chez l'homme. Le but est d'attaquer directement le virus, d'atténuer les symptômes, de diminuer la pathogenèse et de sauver des vies."

·      La chloroquine : La chloroquine est depuis le début de l'épidémie de coronavirus la molécule la plus mise en avant pour un éventuel traitement contre le Covid-19. Il faut dire qu'elle bénéficie d'un soutien de poids avec le médiatique - et reconnu - professeur Didier Raoult. Après deux études menées sur 24 puis 80 patients, ce spécialiste des maladies infectieuses au sein de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, a publié, début avril, les résultats d'une troisième expérimentation. L'étude portait sur 1 061 malades dont l'âge médian était de 46,4 ans. Ils ont reçu le protocole à base d’hydroxychloroquine et d'azithromycine (antibiotique) cher au médecin marseillais. A l'issue du traitement de dix jours, la guérison virologique était observée chez 91,7% des malades selon le rapport. Toutefois, cinq patients âgés sont décédés, dix ont été admis en soins intensifs et 31 ont été hospitalisés dix jours ou plus. L'étude a conclu que lorsque le traitement est administré précocement, il est "sûr et efficace contre le Covid-19, avec un taux de mortalité de 0,5% chez les patients les plus âgés. Il évite l'aggravation et élimine la persistance et la contagiosité du virus dans la plupart des cas", assure l'étude. Comme les précédentes, cette étude est sujette à débat, notamment en raison de l'absence d'un groupe contrôle.

·      Malgré ces essais jugés comme positifs par le professeur Raoult, la chloroquine déchaîne les passions en pleine pandémie de coronavirus. La molécule fait l'objet de plusieurs essais cliniques notamment en France sous l'appellation d'Hycovid. Deux nouvelles études sur la chloroquine sont récemment parues. La première, prépubliée sur le site MedRxiv, portait sur 568 patients Covid+ qui présentaient des syndromes de détresse respiratoire aiguës sévères. 48 de ces malades ont reçu, 200mg d'hydroxychloroquine pendant 7 à 10 jours. A l'issue de l'expérimentation, le taux de mortalité dans le groupe HCQ était de 18,8% contre 45,8% dans le "groupe témoin". L'équipe de recherche a conclu : "le traitement par l'hydroxychloroquine est significativement associé à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19." La seconde étude, parue dans le New England Journal of Medicine, a observé les effets de l'HCQ sur 811 patients (1200mg le premier jour, puis 400mg pendant 4 jours). Le "groupe témoin" était composé de 565 malades. Les chercheurs ont admis que "le risque d'intubation ou de décès n'était pas significativement plus important ou moindre parmi les patients ayant reçu l'hydroxychloroquine que parmi ceux n'ayant rien reçu".

·      Remdesivir, Kaletra... Depuis le 20 mars dernier, le projet Discovery est mené à échelle européenneCette étude vise à tester sur 3 200 patients européens hospitalisés pour des formes graves de Covid-19, des traitements. Piloté par l'Institut thématique Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie en France, cet essai clinique, coordonné par l'Inserm, porte sur 800 patients français hospitalisés dans cinq établissements (à Paris, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg). Chaque quart des patients recevra un traitement différent : soit symptomatiques (qui traitent les symptômes, mais pas la maladie elle-même), soit du Remdesivir (cet anti-viral empêche le virus d'adapter son code génétique au malade), soit du Kaletra (utilisé pour les patients séropositifs) ou du Kaletra associé à de l'interféron bêta. Un essai avec la chloroquine, sur un large échantillon de patients, a été ajouté et a débuté lundi 23 mars 2020. Un autre portera sur du plasma de personnes guéries réinjecté à des malades. Les premiers résultats sont attendus début mai. (Découvrez les dernières informations sur notre article consacrée aux Remdesivir et Kaletra.)

·      Le plasma. Dans la continuité du programme Discovery, un essai clinique à partir de plasma a débuté début avril. "Cet essai clinique consiste en la transfusion de plasma de patients guéris du Covid-19, contenant des anticorps dirigés contre le virus, et qui pourrait transférer cette immunité à un patient souffrant du Covid-19", ont expliqué dans un communiqué l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, l'Etablissement français du sang et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale. Cette expérimentation, baptisée Coviplasm, donne lieu à des prélèvements dans le Grand-Est et en Bourgogne-Franche-Comté auprès d'environ 200 patients guéris depuis au moins 14 jours. "Une première évaluation pourra être rendue deux à trois semaines après le début de l'essai clinique", ont-ils indiqué. Des tests similaires sont en cours en Chine et aux Etats-Unis

·      L'ivermectine, un anti-parasitaire, a démontré des effets prometteurs sur le Covid-19. D'après une étude américaine prépubliée, la prise du médicament chez les patients Covid+ permet une baisse importante de la mortalité et une hospitalisation plus courte. Les équipes de recherche des universités américaines de l'Utah et de Harvard ont mené une étude et ont analysé et comparé l'évolution de la maladie chez 1 400 patients. La première moitié a été traitée avec de l'ivermectine, l'autre moitié avec un traitement habituel. Il est apparu que parmi les patients sous respirateurs 7% sont décédés dans le groupe ivermectine, contre 21% dans le "groupe témoin". Le taux de mortalité global est de 1% dans le premier groupe contre 8% dans le second. Toutefois, "malgré un nombre important de patients inclus et la présence d'un groupe contrôle qui permet une comparaison, l'étude ne répond pas aux critères de l'essai clinique randomisé en double aveugle", a estimé, dans Le Figaro, le Pr François Chast, pharmacien. Étienne Decroly, chercheur au CNRS, a abondé : "On ne connaît toujours pas le mécanisme moléculaire par lequel l'ivermectine freine la réplication du coronavirus. Or il ne suffit pas d'observer un effet, il faut comprendre les mécanismes à l'œuvre."

·      L'Avigan — dénomination commerciale du favipiravir — constitue un espoir dans la recherche d'un traitement contre le Covid-19. Cet antiviral, approuvé en 2017 au Japon, est habituellement utilisé pour lutter contre Ebola et des épidémies de grippe. Le favipiravir empêche la réplication virale, c'est-à-dire qu'il bloque la duplication du virus à l'intérieur d'une cellule. Des expérimentations sur l'animal ont démontré que ce médicament affecte le développement du foetus. En conséquence, il n'est pas administré aux femme enceintes. De plus, il n'est pas recommandé aux enfants et les adolescents. Malgré ces supposés effets secondaires, certains médecins ont commencé à utiliser l'Avigan contre le coronavirus. Les premiers retours indiquent que ce traitement pourrait contribuer à raccourcir le temps de guérison des patients. L'AFP a rapporté qu'en Chine, le ministère des Sciences et Technologies a évoqué de "très bon résultats cliniques". Cinq essais — avec des groupes témoins — sont en cours aux États-Unis, en Italie et au Japon. Fujifilm, la société productrice, a annoncé qu'il vérifierait l'efficacité du remède sur 100 patients jusqu'à fin juin. 

·      Le tocilizumab est une piste sérieuse contre le Covid-19. Une étude randomisée, réalisée par les Hôpitaux de Paris - Assistance publique, a démontré que ce médicament "améliore significativement le pronostic des patients avec pneumonie covid moyenne ou sévère". Cet immunosuppresseur pourrait prévenir la formation des "orages cytokiniques" (des affections graves des poumons liées à une réponse immunitaire disproportionnée). L'étude a été réalisée sur 129 patients : 65 ont reçu du tocilizumab, les autres un traitement habituel. Ces résultats prometteurs doivent toutefois être confirmés par "des essais supplémentaires."

La piste du BCG est-elle sérieuse ?

Le BCG un vaccin antituberculeux, est une piste potentielle dans la lutte contre le Covid-19. Dans un communiqué, l'Inserm a expliqué que des " études épidémiologiques ont montré de façon intéressante une corrélation entre taux de vaccination au BCG et taux de morbidité et de mortalité face au Covid-19. " Tout en restant prudent, l'institut a évoqué que le sérum "pourrait permettre de diminuer l'importance de l'infection au virus SARS-CoV-2 en stimulant la mémoire de l'immunité innée."

Comment traite-t-on le coronavirus aujourd'hui ?

Bas du formulaire

Haut du formulaire

Bas du formulaire

En l'absence de médicament, un traitement symptomatique est appliqué aux cas bénins. Il s'agit de limiter les effets importuns — maux de tête, maux de gorge, courbatures. Pour cela, les patients peuvent prendre du paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan) jusqu'à 3g/jour. Samedi 14 mars 2020, le ministère de la Santé a fortement déconseillé la prise d'anti-inflammatoires de type Ibuprofen, aspirine ou cortisone. Les cas les plus graves sont admis dans des unités dédiées en service de réanimation. Les patients sont plongés dans un coma artificiel, ils sont sous assistance respiratoire et suivent souvent des traitements antibiotiques. Ils sont également placés sur le ventre seize heures par jour. Cette position étant une manière de les soulager. Cette prise en charge dure plusieurs semaines.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire